Pour Grégoire (2006) : le QI n’est qu’une des expressions possibles de l’intelligence : il quantifie le degré d’efficience d’un individu dans un ensemble d’épreuves comparativement à l’efficience d’un échantillon d’individus représentatif de la population de référence.
Les tests de QI qui possèdent la plus grande validité scientifique sont les échelles de Wechsler :
La moyenne est à 100, l’écart-type est de 15 points et la norme se situe entre 70 et 130, selon la courbe de Gauss :
Les échelles actuelles sont :
Elles permettent d’évaluer les processus cognitifs et de mieux comprendre le fonctionnement cognitif individuel. Le calcul du Quotient Intellectuel (QI) est possible lorsque le fonctionnement cognitif est homogène, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de grandes disparités inter-indices.
Pour la WPPSI-IV et la WISC-V, les cinq grands indices sont : l’Indice de Compréhension verbale, l’Indice de Raisonnement fluide, l’Indice Visuospatial, l’Indice de Mémoire de travail et l’Indice de Vitesse de traitement.
Pour la WAIS-IV, les quatre grands indices sont : l’Indice de Compréhension verbale, l’Indice de Raisonnement fluide, l’Indice de Mémoire de travail et l’Indice de Vitesse de traitement.
Chaque grand indice est composé de plusieurs subtests, principaux et optionnels.
A savoir : pour une suspicion de précocité intellectuelle, la WISC-V, plus complète, offrira une meilleure sensibilité, que la WPPSI IV et sera proposée dès l’âge de 6 ans.
Ces subtests évaluent différentes fonctions, en modalité verbale et visuelle, et permettent de détecter les signes de différents troubles: trouble du langage oral, du raisonnement logique, visuo-spatial, perceptif visuel, attentionnel, etc.
Lors de la passation, nous recueillons systématiquement des éléments cliniques pour apporter des informations qualitatives sur le patient comme par exemple son comportement face à la difficulté, la qualité de son expression orale, son niveau d’anxiété, de concentration, sa capacité à comprendre les consignes, etc.